La tempête
D’un coup le ciel s’assombrit
On eut cru qu’il faisait nuit
Soudain se leva un vent violent
Les arbres s’affolaient en hurlant
De leurs branches se prosternant
Devant cet élément si puissant
Dans un ballet qui suppliait "pitié !
En quoi donc vent nous avons-vous froissé ?
Pour vouloir ainsi de nous, vous venger ?"
Mais le vent ne répondit que par la violence
Déracinant la forêt en toute bonne conscience
Mit son cœur au travail de destructeur
Semant partout des larmes et des pleurs.
Parmi toute la population
Ne laissant que la désolation
Cherchant dans leur mémoire, les vieux
N’avait vu si grande colère des dieux.
La pluie et le vent en s’unissant
Avaient réduit leur vie à néant
Les familles découvraient leurs morts
S’aidaient dans un ultime effort.
Faut-il donc tellement d’épreuves
Pour que l’entraide fasse ses preuves ?
Faut-il attendre tant de malheur
Pour donner un peu de son cœur.
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