Les POESIES MOI CA ME DIT ! Association POEMUSE

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La MALADIE DE CHARCOT

Cruelle MALADIE DE CHARCOT

la maladie de Charcot : Le diagnostic et tombé 
Me voici entrée dans le monde des condamnés.
Aujourd’hui deux ans après j’ai une poche pour me nourrir
Je ne peut plus parler, je voudrais tant mourir
Je reste couchée toute la sainte journée
J’aimerais au moins pouvoir seule me retournée

Tous les matins je sens l’odeur d’un bon café
Mais ce cadeau n’est plus qu’un rêve désormais.
Pour ma bouche et mes lèvres desséchés
On glisse un gros coton tige humidifié

Je souffre physiquement aussi moralement
Je ne verrais pas grandir mes petits enfants
Je ne communique plus qu’en fermant les yeux
J’attend impatiemment un rappel de notre Dieu
Tant de personnes prie pour moi, entend-tu leur voix ?

Je suis prisonnière d’un corps qui souffre tellement
Je vois la détresse des amis, et des parents
Le gouvernement qui a fait des avancés
Parle des soins palliatifs comme la panacée !
Ah oui ! moi j’attend encore qu’un lit ce libère
Non la France n’a pas de quoi être si fière
La Suisse, la Belgique on pensé et encadré
Une mort digne, une fin de vie assisté

Moi je ne souhaite pas à mon pire ennemie
Tout ce que je supporte de ma vie aujourd’hui
Ma tête hélas va très bien ! je vous remercie !
Je voudrais juste quitter très vite cette vie.
Que ce termine enfin ma terrible agonie.

(Poésie pour ma chère cousine qui vit tout cela à ce jour)

Le 9  décembre...Maman, est DCD et Agnès...
Ma cousine va de plus en plus mal, c'est peut être sa dernière nuit, famille et amis sont près d'elle
J'avais modifiée ma poésie afin qu'elle puisse lui être lu, finalement ses enfants lui on lu la précédente
et  mon frère celle-ci ...il semblerait que cela lui as fait du bien  !  grâce à ses yeux et son sourire.
Je t'aime ma cousine ! ma petite sœur de cœur !

 

J’ai tant de Choses à Dire !

Foutu , cruelle cette maladie de Charcot 
Qui me serre le coup m’étrangle, comme un garrot
Je voudrais manger, j’ai une poche pour me nourrir
Je ne peu plus parler : j’ai tant de chose à dire.
Je reste couchée toute ces longues journées
J’aimerais au moins pouvoir seule me retourner

Tous les matins je sens l’odeur d’un bon café
Mais ce cadeau n’est plus qu’un rêve désormais.
Je souffre physiquement, aussi moralement
Je ne verrais pas grandir mes petits enfants.

Tant de personnes chaque jour prient pour moi,
Seigneur n’entends-tu  pas monter leurs voix ?
Je suis prisonnière d’un corps qui souffre tant,
Je vois la détresse des amis, et des parents.

Ma tête hélas va très bien ! je vous remercie !
Je pense à tout ce que j’ai vécu jusqu’ici.
Je revis en pensées, toutes ces années
Qui sans maladie, ce sont vite écoulées.

Maintenant les heures passent au ralenti.
Ce qui m’aide chaque jour de cette vie :
La fidélité incroyable de mes très chères amies
La douce affection des miens : Doux présent !
Je voudrais dire à ma famille, mes petits enfants
Combien ils sont dans mon cœur à chaque instant.
Même si ce mot je ne peut plus le prononcer.
Ma capacité d’aimer n’est pas handicapée.

 



02/12/2014
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