Poésies:Connaître les animaux
Ta noblesse mon chat !
Quittant ton père
Et aussi ta mère,
Tu es entré dans notre vie,
Tu étais si beau si petit.
Tes yeux d'un bleu azur
Me fascinent et me rassurent
Tu apaises mes soucis
Au fond de mon âme tu lis
Ton miaulement est tout petit,
Ton ronronnement aussi.
Tu marches à gracieux petit pas,
Véritable démarche d'un roi.
Tu prends ton temps pour tout,
Sauf quand tu fais le fou
Signe de noblesse tu t'installes,
Sur le canapé de la salle
Pas une once de colère
Dans les pires galères
Ta présence douce et discrète
Nous incline à la tendresse
Tu es un exemple pour moi
Tu me rends meilleur mon chat !
Agnès Rivière
Dans ce refuge, Je t'attends !
Je suis un chien, d’une race indéterminée,
Qu’un enfant, pour son Noël, avait demandé.
J’étais petit alors, ses parents m’achetèrent.
Mais, de me promener, tous, bientôt, se lassèrent.
Moi, je croyais pourtant que nous étions amis,
Or eux, un jour d’été, sans moi, ils sont partis,
Me laissant au refuge. En mon coeur j’avais froid :
Ceux que j’avais aimés ne voulaient plus de moi !
Je ne suis pas très beau et ne suis pas méchant.
Entouré d’autres chiens, jour après jour j’attends
Que l’un des visiteurs, recherchant un ami,
Comprenne mon regard, m’accueille enfin chez lui.
Et je serai, alors, moi aussi, caressé.
J’ai ma fidélité, ma tendresse à donner
A celui m’accordant une place en son coeur.
En ses yeux, en les miens, clair sera le bonheur.
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Les conseils de Lecture de Brigitte
S'il te plaît raconte-moi un poème !
Agnès Rivière, ILLUSTRATONS d'Eric Péclet
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"S'il te plaît, raconte-moi un poème !" nous emmène
au pays des rêves d'enfants avec beaucoup de légéreté
et une écriture qui porte un message, d'amour
de partage et d'espoir.
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A paraître Fin avril 2015
NosZamis les ZaNiMos
Droits d'auteur pour la fondation de Brigitte Bardot
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Les droits d’auteurs seront reversés à la Fondation Brigitte Bardot
GRAND MERCI !
- à mon fils Eric Péclet qui a illustré cet ouvrage et les autres.
- à mon mari Marcel François qui a réalisé la page de couverture,
- à Georges Boisbelle pour son attention et les conseils avisés pour l'amélioration littéraires des poésies.
- à François Bagnaud pour sa préface, ainsi que son aimable collaboration instructive et compétente pour ce recueil.
http://www.edilivre.com/evenements/article-sur-le-blog-de-francois-bagnaud#.VR0-dz8R5iU
sans oublier Brigitte Bardot pour son soutien.
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Les poésies dans ce nouveau recueil:
- Moi, le petit bébé phoque (Hommage à Brigitte Bardot)
- Qui y-a-t-il dans la SAVANE ?
- Qui y-a-t-il dans le DESERT ?
- Qui y-a-t-il dans la FORET TROPICALE ?
- L' Eléphant africain
- Maman Kangourou roux
- Moi, le Tapir
- Je suis le Dauphin
- Le Castor
- L'Hippopotame
- Le roi Lion
- L'Autruche
- Le Nycticèbe
- Le Ver de terre
- La Pie
- Le Chameau
- L'hommage des Eléphants (à leur ami Lawrence Anthony)
- Ta noblesse mon chat !
- Le regard du Taureau
- Dans ce refuge je l'attends
Moi, Le petit bébé Phoque
Sur ma banquise apparut notre bonne fée !
Quelle douceur, quelle tendresse elle m’a données
En ce jour où elle est venue pour nous sauver !
J’ai vu mourir atrocement des petits frères,
J’ai vu tant de larmes dans les yeux de nos mères !
Elle était là, Brigitte, armée de son courage,
En elle il y avait un tel feu, une rage
De nous savoir ainsi dépouillés tout vivants
Et puis abandonnés, sanglants, agonisants!
Cet amour que Brigitte envers nous a montré
Lui a valu, parfois, d’être raillée, moqué e.
Elle a bien su faire parler de nos souffrances,
Emouvoir sur notre sort, plus loin que la France.
Elle m’a entouré de ses bras, caressé,
Moi qui n’étais alors qu’un tout petit bébé.
Mon étoile ! B.B. … Ma déesse, ma fée !
Moi ! Le petit Bébé phoque
Sur ma banquise apparut notre bonne fée !
Quelle douceur, quelle tendresse elle m’a donnée
En ce jour où elle est venue pour nous sauver !
J’ai vu mourir atrocement des petits frères,
J’ai vu tant de larmes dans les yeux de nos mères !
Elle était là, Brigitte, armée de son courage,
En elle il y avait un tel feu, une rage
De nous savoir ainsi dépouillés tout vivants
Et puis abandonnés, sanglants, agonisants!
Cet amour que Brigitte envers nous a montré
Lui a valu, parfois, d’être raillée, moquée.
Elle a bien su faire parler de nos souffrances,
Emouvoir sur notre sort, plus loin que la France.
Elle m’a entouré de ses bras, caressé,
Moi qui n’étais alors qu’un tout petit bébé.
Mon étoile ! B.B. … Ma déesse, ma fée !
Mon Hommage à cette GRANDE DAME !
(Agnès)
Dessin Eric Péclet
Ce poème sera dans le recueil (10 € ) qui va sortir en mai 2015
LES DROITS d'Auteurs seront reversés à la FONDATION
De cette Chère amie des animaux : Brigitte Bardot.
Si vous souhaitez retenir ce recueil de 20 Poésies
pour mieux connaître les animaux et aider la fondation
Contact mail éditrice : couleursderimes@orange.fr
L’Hommage des Eléphants à leur ami "Laurence Anthony"
Un jour, en mars deux mille douze, est mort Lawrence,
Cet homme généreux durant son existence :
En Afrique et ailleurs, il a sauvé les vies
De nombreux éléphants, d’autres bêtes aussi.
Son cœur, lorsqu’il battait, fut-il à l’unisson
De ceux des animaux qu’ici nous évoquons ?
Nul ne le sait. Pourtant… Lorsqu’il s’est arrêté
D’autres cœurs l’ont perçu et s’en sont attristés.
Deux jours plus tard, venant de plusieurs horizons,
En longues processions allant vers sa maison,
Trente et un éléphants paraissent, lente marche
Sous la sûre menée de grandes matriarches.
Ils s’avancent ainsi, solennels, calmes, sages…
C’est alors, de leur part, un libre et fier hommage,
Un an plus tard pour une cérémonie du souvenir
Les éléphants sont revenus vers la maison de leur ami
La superbe leçon d’une reconnaissance
Une VRAIE belle histoire, un signe d’espérance ?
Suite à la lecture de ce magnifique article j'ai fait ma poésie
http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2013/04/07/lhomme-qui-murmurait-a-loreille-des-elephants/
L'homme qui murmurait
à l'oreille des éléphants !
Lawrence Anthony, une légende en Afrique du Sud et auteur de 3 livres dont le best-seller L'Homme qui mumurait à l'oreille des éléphants (The Elephant Whisperer), a courageusement sauvé la faune contre les atrocités de l'homme y compris le sauvetage courageux des animaux du zoo de Bagdad lors de l'invasion américaine en 2003 et a réhabilité des éléphants dans le monde entier.
Le 7 Mars 2012 Lawrence Anthony est mort. Il manque à son épouse, ses 2 fils, ses 2 petits-fils et à de nombreux éléphants.
Deux jours après son décès, les éléphants sauvages se sont présentés à son domicile mené par deux grandes matriarches. D'autres troupeaux sauvages sont arrivés séparément en masse pour dire au revoir à leur ami humain bien-aimé. ? Un total de 31 éléphants ont patiemment marché plus de 20 km pour se rendre à sa maison en Afrique du Sud. ?
Témoin de ce spectacle, les humains étaient de toute évidence étonnés, non seulement par l'intelligence suprême et par la précision du moment où ces éléphants ont détecté le décès de Lawrence, mais aussi par cette manifestation d'émotion profonde que les animaux bien-aimés ont montrée et évoquée d'une façon organisée:
Une marche lente de leur habitat jusqu'à la maison de Lawrence - pendant des jours - en file indienne de façon solennelle. Alors, comment après la mort d'Anthony, ces éléphants de la réserve qui vivent dans des régions éloignées du parc - ont-ils su ?
Un homme bon est mort subitement, dit le rabbin Leila Gal Berner, Ph.D., «et à plusieurs km de distance, deux troupeaux d'éléphants qui ont détecté qu'ils avaient perdu un ami cher, ont commencé a se déplacer comme dans une procession solennelle, presque « funèbre» jusqu'à la maison du défunt pour montrer leur respect à sa famille.» «S'il fallait avoir une preuve de la merveilleuse interdépendance de tous les êtres vivants, la voilà avec les éléphants de la réserve de Thula Thula. Le cour d'un homme s'arrête, et le cour de centaines d'éléphants est en deuil. Le cour de cet homme a offert la guérison à ces éléphants, et maintenant, ils sont venus pour rendre un hommage affectueux à leur ami. "
La femme de Lawrence, Françoise, était particulièrement touchée, sachant que les éléphants n'étaient pas revenus chez lui depuis plus de 3 ans ! Mais pourtant, ils savaient où ils allaient.
Les éléphants de toute évidence ont voulu montrer leur profond respect, et honorer leur ami qui leur a sauvé la vie, en restant là devant la maison pendant 2 jours et 2 nuits sans rien manger.Puis, un matin, ils sont repartis.
Et peut être le plus extraordinaire, c’est qu’un an plus tard lors de la cérémonie du souvenir, la famille de Laurence et ses amis on assisté à nouveau au même hommage, ils sont revenus pour la cérémonies du souvenir. (infos page 275 dans le livre le nouveau dictionnaire de l'impossible)
L'enfant et les marmottes
-Bonjour petite marmotte mon amie
-Bonjour petit d’homme, bienvenue ici !
- Loin de vous je me suis ennuyé
-Toi aussi tu nous as tant manqué,
sais tu que nous avons eu des frayeurs
ce matin il y avait un chasseur !
-Il faut surtout bien vous cachez
Il n’a pas le droit de vous tuer
Les hommes font des lois
Qu’ils n’appliquent pas.
Quand je serai grand
Libre et indépendant
J’habiterai avec vous
Vous protégerai de tout.
Mais en attendant mes amis
Voici nourriture et des fruits
Agnès Rivière
Plus de photos et reportage sur ce lien...
http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/27-08-2012/mowgli-existe-nous-lavons-rencontre#.UScmlFdN-So
incroyable pardon de l'animal
'incroyable pardon de l'animal face à la cruauté et bêtise humaine!
Espérons qu’un jour viendra où l’Homme aura acquis l’intelligence de cet l’Animal
Non je ne te veux pas de mal ! Regarde-moi
Je pensais heureux, venir jouer avec toi.
Quand j’ai ressenti de si grandes douleurs
Tes piques n’ont pourtant pas déchaîné ma fureur
j’aimerais que tu m’expliques pourquoi ?
Tellement de haine tu as contre moi !
Il faut faire frémir toute cette foule de gens
C’est donc ainsi que tu nourris tous tes enfants ?
Il va falloir me tuer
Pour te voir ovationner !
Mais que se passe t-il en me regardant ?
Tu découvres que je ne suis pas méchant
Tu as honte les yeux dans les miens !
Tu seras un homme meilleur demain.
Agnès Rivière (inspirée de cette magnifique photo!)
En plein combat, il s’est effondré de remords quand il s’est rendu compte qu’il incitait cette douce bête à se battre.
A ce moment-là, il devint un farouche adversaire de la tauromachie.
Le regard du taureau sur cette photo en dit long.
Même péniblement blessé par les picadors, cet animal n’a pas attaqué le toréador.
Alvaro Munera a déclaré :
« Soudainement, j’ai regardé le taureau. Il avait cette innocence que tous les animaux ont dans leurs yeux et il m’a imploré du regard.
Ce regard fut pour moi comme un cri pour la justice qui retentit au plus profond de moi.
Ce ressenti déclencha en moi comme une prière, car si on avoue, souhaitons-le, nous seront pardonnés.
J’eus l’impression d’être la pire merde sur la terre. […]
Les bovins sont parmi les plus douces créatures qui respirent; personne ne montre plus de tendresse passionnée à leur jeune lorsqu’ils sont privés d’eux.
Bref, je n’ai pas honte de professer un amour profond pour ces paisibles créatures. »
Voici un extrait d’interview où ce toréador explique comment il est devenu végétarien et militant contre la tauromachie :
« Et soudain le taureau m’a regardé, son regard qui reflétait l’innocence de tous les animaux me suppliait.
C’était le combat contre l’injustice non explicable, l’ultime requête avant la cruauté inutile.
Cette fois il m’a enseigné la pitié et j’eus l’impression d’être la pire ordure du monde. »
LE CASTOR
Je suis un excellent nageur,
Ayant les pieds palmés d’ailleurs,
Cela m’aide dans mon labeur
Qui fait de moi un constructeur.
J’ai une queue aplatie
Bien utile et si jolie.
Et j’utilise mes dents,
Merveilleux instruments,
Je ronge et j’abats sans souci
Tous les arbres que j’ai choisis.
Avec eux je forme un barrage
Prenant appui sur les rivages.
Là où s’étale la rivière
Dont les eaux recouvrent la terre,
J’ai construit un abri
Où vivent mes petits.
Ainsi, ils n’ont pas peur,
Bien loin des prédateurs.
Me nourrissant d'écorces,
Y puisant de la force,
Je sais les compléter
De plantes herbacées :
J’y trouve, je crois, la santé.
Et ma fourrure sa beauté.
Quand le temps des longs froids revient,
J’hiberne en compagnie des miens.
L'ELEPHANT AFRICAIN
Plus grand que mon cousin,
Bel éléphant indien,
J'ai d’autres différences :
De plus longues défenses,
Deux oreilles plus grandes,
Mobiles, qui m’éventent…
La présence de l’eau influence ma vie :
Je la recherche quand elle se raréfie
Et, lorsque je la trouve, en absorbe beaucoup,
Y rafraichis mon corps, y prends un bain de boue.
Et ce manteau d’argile, en séchant me défend
Des parasites qui se montrent bien gênants.
Mammifère, je suis ce puissant animal
Qui avance une trompe assez originale,
Capable de se faire, selon le besoin,
Habile presqu’autant que peut l’être une main.
Et ma sonore voix dans le lointain s’entend,
Traduisant mon humeur en longs barrissements.
Et le petit que porte une mère éléphante
Nait après vingt-deux mois d’une patiente attente.
La solidarité des bêtes plus âgées
Fait que les jeunes sont accueillis, protégés.
Mais pouvons-nous survivre à ces chasseurs d’ivoire
Cherchant à nos dépens leurs cruelles victoires ?
Les humains sauront- ils me dire
Si nous avons un avenir …?
MAMAN KANGOUROU roux
Je suis maman kangourou
Et mon pelage est bien roux.
Lorsque naquit mon tout petit,
Il n’avait que deux centimètres et demi.
Seul, il est monté dans ma poche
Et tète à ma mamelle proche :
Le bon lait coule abondamment,
Nourrissant mon enfant.
Je tiens propre continument
Ce qui est son doux logement
Et ma langue fait le ménage
Et du petit le toilettage.
Au bout de quelques mois,
IL montre son joli minois,
Se hasarde à bientôt sortir
Et vite revient se blottir. 17
Et dans ma poche encor longtemps,
Se tient ce petit garnement :
Qu’il lui est doux d’être bercé
Qui y a-t-il dans LA SAVANE ?
Le pauvre phacochère
A peur de la panthère.
Quant au rhinocéros
Qui n'est pas si féroce,
On dirait qu’il aime une dame,
Non, ce n’est pas l’hippopotame!
Et monsieur le vautour
M'a donné le bonjour!
«Reste donc avec nous.»
M’a dit le marabout.
Et depuis, zèbre, léopard,
Girafe, buffle et le guépard
Sont devenus mes «stars».
L'HIPPOPOTAME
Je suis comme un cousin des porcs
Et, autant qu’eux, suis gros et fort.
Je somnole toujours
Sous l'eau durant le jour.
Mes yeux et mes oreilles,
Véritables merveilles,
Emergeant hors de l’eau
Font que, même au temps chaud,
Je peux regarder, respirer,
Sans avoir à beaucoup bouger.
Je baille très souvent,
Fais admirer mes dents !
Et lorsque la nuit est tombée,
Je me nourris de graminées
Et de plantes sauvages
Croissant sur les rivages.
Nos bébés qui, déjà, font quarante kilos
Viennent au monde au coeur de l’eau
Et, sachant aussitôt nager,
Vont en surface respirer.
Je suis gentil, costaud,
Lourd de vingt-six quintaux,
Cinq mètres de longueur,
Je peux faire très peur!
Mon museau spatulé
Est du plus bel effet.
Si mes pattes ont quatre doigts,
Elles s’ornent encor, ma foi
D’inattendus sabots:
N’est-ce pas beau?
VER DE TERRE
Dénommé lombric
Par les scientifiques,
Je suis ver de terre,
J'ai de nombreux frères.
Puisqu’hermaphrodite je suis,
Aisément je me reproduis
Et les œufs que je ponds
Font un joli cocon.
Par notre peau, nous respirons
Et l’humidité nous aimons.
Notre travail est nécessaire
Car nous fertilisons la terre,
L'avalant sans répit,
Creusant nos galeries
En prenant bon appui
Grâce à nos soies ventrales,
L’effort est minimal.
Bien aérée, la terre
Peut devenir prospère,
Se faisant accueillante
A de nombreuses plantes.
Mais notre vie est menacée
Par l'hyper-productivité
Et l'engrais chimique sature
Notre bonne Mère Nature.
Par ces mauvais produits
Déclinent tant de vies.
Par l’emploi d’engrais organique,
Vous respecterez les lombrics.
MOI LE TAPIR
Si ma famille est celle des tapiridés,
Laissez-moi, un peu mieux, à vous, me présenter.
Mammifère étonnant,
J’ai, aux pattes avant,
Quatre doigts, chiffre pair,
Mais je n’en ai que trois à mes pattes arrière !
Je suis présent sur terre
Depuis l'ère tertiaire.
Dans cette forêt où je vis,
Assez solitaire je suis.
Si mon museau est allongé,
Je possède dents bien plantées,
Qui servent à me protéger
Si je rencontre le danger.
Ma vie demeure plutôt sage,
Ma nourriture faite d’herbages.
Je vois l’eau en amie :
Quelle joie en ma vie
D’y plonger, d’y nager,
D’aimer m’y prélasser !
Le tapir mâle est plus petit,
Il lui faut l’accepter ainsi !
Mais qu’il est joli mon enfant,
Tout rayé de noir et de blanc !
Aimant les forêts tropicales
D’Amérique du sud, d’Amérique centrale ,
Au Siam, à Sumatra, encore en Malaisie,
En ces lointains pays d’Asie,
Nous demeurons présents
Mais pour combien de temps ?